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Qu’est-ce que la douleur ?

  • Photo du rédacteur: S&C
    S&C
  • 24 févr. 2024
  • 3 min de lecture

 

 

Est-ce que toi aussi tu souffres depuis plusieurs années ? Tu n’en peux plus de toujours avoir mal ?

Tu es réduit à penser que tu vas toujours vivre avec ces douleurs ?

Qu’elles font partie de toi, qu’elles te représentent ?

 


Aujourd’hui, je vais te parler un peu de moi, te donner un exemple de ce que j’ai vécu :


Il y a encore quelques années, quand j’allais voir un médecin et que l’on me demandait la raison de ma venue, je répondais : « je suis migraineuse ».


Waow, je me décrivais comme si j’étais LA migraine.

 

Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai souffert de migraines.

Des années de migraines, des journées entières à souffrir, à ne penser qu’à cette douleur. Je vivais avec cette migraine au dessus de moi. Je comptais les migraines : 15 ce mois-ci, 22 le mois suivant...



Avec ces douleurs chroniques j’ai commencé à me décrire comme si je n'étais plus que la douleur. « Je suis migraineuse » Je suis devenue un adjectif !

Mais tu sais quoi ? c’est un réflexe complètement naturel. Une personne médicalisée depuis longtemps va vivre au travers de son ou de ses problèmes et va avoir tendance à utiliser le verbe « être ». A être…

 


Je t’en dis un peu plus sur la douleur :



La douleur est une sensation, un ressenti, une émotion, qui est désagréable, difficile à qualifier et à quantifier. On peut entendre parler de douleurs aiguës et chroniques.

Les douleurs aiguës sont des douleurs parfois intenses, qui nous transmettent un signal d’alerte et qui vont permettre à l’organisme de se protéger. Les douleurs chroniques sont des douleurs aiguës qui persistent, qui sont présentes depuis plus de trois mois.

Le ressenti de la douleur est complètement subjectif, il est variable d’une personne à l’autre et peut varier aussi chez une même personne en fonction du contexte dans lequel il évolue.

 

Ce que je trouve fascinant, c’est que le cerveau joue un rôle très important dans la gestion de ces douleurs. Encore une fois, je ne suis ni médecin, ni scientifique, ni même la personne plus à même de vous parler du fonctionnement du cerveau et des douleurs, mais ce que je peux vous dire, c’est qu’on peut comparer le cerveau à un centre de contrôle qui va permettre de réguler nos douleurs.


Un peu plus haut, j’ai commencé à expliquer que les douleurs sont un signal d’alerte. Effectivement, c’est une expérience sensorielle et/ou émotionnelle que notre organisme va envoyer au cerveau pour nous prévenir d’un problème. Et c’est parfois la réponse émotionnelle qui va générer la douleur.


Par exemple : est-ce qu’il t’est déjà arrivé de te faire une microcoupure de rien du tout ? De ne rien ressentir l’espace d’un instant ? Puis de te rendre compte que tu saignes… Outch, c’est comme par hasard pile à ce moment là que tu as ressenti la douleur. Il est impressionnant le cerveau non ?

 

Donc maintenant, on est bien d’accord, il n’est pas normal de vivre avec des douleurs ?

Ok, super… mais comment fait-on pour ne plus souffrir ?

Bon d’accord, si j’avais la réponse, ça ferait bien longtemps que quelqu’un d’autre l’aurait eu aussi. Ce que je peux te dire aujourd’hui, c’est que la douleur n’est pas une fatalité.

 

En complément des produits pharmaceutiques qui peuvent éventuellement t’aider à soulager la douleur, il a été reconnu que des techniques de gestions des sensations douloureuses, des émotions, du stress pouvaient avoir un effet bénéfique sur les douleurs.


Par le biais de la relaxation du corps et du mental, du travail de la respiration, le sophronisé va réussir à gérer ses douleurs, à les vivre différemment. Il va pouvoir aussi grâce à des visualisations libérer des endorphines, ces hormones du bonheur…

 

Est-ce que tu sais que le cerveau ne fait pas la différence entre une image réelle et une image générée par l’imagination ?

Eh bien, ça c’est top, parce que la sophrologie va te mener à créer des images mentales positives qui vont avoir des conséquences sur ton mental et sur ton corps. Tu peux leur permettre de ressentir du calme, de l’apaisement, du relâchement… ou bien d’autres choses évidemment (de la vitalité, de la force, de la régénération…).


En plus de ça, la répétition va permettre à ton cerveau, petit à petit de fonctionner différemment, de garder en mémoire ces sensations positives que tu souhaites amener à ton corps et à ton mental. C’est ce que l’on appelle la neuroplasticité.



Et toi, est-ce que tu veux essayer ?  

 

 

 



 
 
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