L'accompagnement des personnes âgées en sophrologie

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Être une personne âgée, évoque pour certain la retraite, une vie paisible, du temps pour soi, pour sa famille... pour d’autres, être une personne âgée signifie perdre en autonomie, avoir moins d'activités quotidiennes, sociales, subir une baisse de ressources. Certains peuvent développer des craintes, des peurs, s’enfermer dans des croyances, s’imaginer un devenir plus au moins positif.

On entend parler des jeunes séniors, des séniors, des grands séniors, de 3ème, 4ème âge… nous ne savons même plus parmi toutes ces insinuations qui nous sommes réellement ?

Qui suis-je en réalité ?

Et bien, je suis une personne à part entière.

J’ai ma vie, mon âge, mon lot de plaisirs et/ou de difficultés. Si je suis là, c’est qu’après tout, j’ai eu mon parcours de vie.

J’ai peut-être de la famille, des amis, des connaissances. Je suis peut-être veuf, veuve, marié(e), accompagné(e), ou rien de tout cela.

Mais il y a des nuances dans l’expérience humaine et le temps éprouve chacun de nous différemment.

Nous pouvons naître malade et mourir en bonne santé. Et donc, prendre de l’âge ne veut pas dire que l’on doit arrêter de vivre. Bien au contraire, il est peut-être temps de prendre soin de soi. Il n’est pas trop tard et il ne sera jamais trop tard.

Être une personne âgée est une étape dans le parcours de vie. C’est finalement avoir eu la chance d’avoir été un enfant, un adolescent, d’être devenu un adulte et de vivre cette vie avec plus ou moins de facilité.

Au travers de mon parcours professionnel auprès de personnes âgées et de leurs proches, j’ai appris qu’il est difficile de prendre de l’âge. J'ai appris que l’âge peut avoir un impact sur le quotidien, un retentissement physiologique et neurologique.

De l’anxiété peut apparaître : vais-je avoir mal ? qui va s’occuper de moi ? j’ai peur d’être un poids pour mes proches...

De nombreuses questions peuvent parfois se poser : dans quelles conditions vais-je pouvoir rester à domicile ? est-ce que je vais perdre mon autonomie ? Est-ce que je vais devoir aller en EHPAD ?

Toutes vos questions, vos préoccupations sont légitimes et sont source de stress, d'angoisses... Vous n’avez pas toujours les clés pour y répondre, vous n’osez peut-être pas en parler autour de vous, vous ne savez peut-être pas à qui en parler autour de vous…

Et bien, sachez que la sophrologie peut améliorer la qualité de vie et peut être particulièrement adaptée pour soulager les maux du vieillissement. Et ce, quel que soit notre âge. Car, nous n’avons pas tous la même santé.

En quoi la sophrologie peut-elle m’aider ?

Elle permet de stimuler des capacités cognitives :

- Travailler les capacités d’attention, de concentration (les risques de chute, oubli d’éteindre le gaz ou certains appareils)

- Travailler sur les émotions (réguler son humeur, entretenir sa joie de vivre, relâcher la pression, évacuer les angoisses, les stress, les peurs etc.)

- Accompagner les troubles de la mémoire

Elle permet aussi de stimuler les capacités physiques :

- L’acceptation de son corps (acceptation des changements dans le corps, de la perte d’autonomie etc.)

- Le travail de la motricité (exercices de relaxation dynamique)

- La gestion des douleurs

- Le renfort de sa vitalité, de son énergie

La sophrologie permet aussi le renfort de l’estime de soi, de la confiance en soi, de notre capacité à communiquer. Elle peut aider à gérer les troubles du sommeil, à faire face à l’ennui, à la solitude...

Elle permet de faire émerger des souvenirs, des actions positives du passé afin de les amener dans le présent et vers le futur.

Et elle vous invite à vous visualiser, vous visualiser des lieux, des paysages, des souvenirs et les émotions qui y sont rattachées.

Pour rappel, une séance de sophrologie peut se pratiquer en individuel ou en collectif. Elle débute par l’enchaînement d’exercices de relaxation dynamique (exercices physiques adaptés et adaptables à la condition physique de chacun et travail sur la respiration) et continue avec le relâchement total du corps et du mental (état entre la veille et le sommeil) par le biais d'une sophronisation.

Un accompagnement en sophrologie peut intervenir en complément d’un suivi médical, psychologique, mais elle ne doit en aucun cas se substituer à un traitement médical.